Les étudiants peuvent travailler 650 heures par an sous un statut avantageux
Bonne nouvelle pour les employeurs et les étudiants : les étudiants en emploi peuvent désormais travailler jusqu'à 650 heures par an sous le statut avantageux d'étudiant. Jusqu'à récemment, la limite était de 475 heures, mais après deux augmentations temporaires à 600 heures (en 2023 et 2024), l'extension est maintenant permanente.
Le gouvernement fédéral a adapté l'arrêté de l'ONSS au début du mois de mai, de sorte que les cotisations de sécurité sociale et le précompte professionnel évoluent également en fonction de l'augmentation du quota. Le travail des étudiants reste donc attractif pour toutes les parties.
Qu'est-ce qui change exactement ?
Tant que l'étudiant ne dépasse pas la limite de 650 heures par année civile, il ne paie que des cotisations réduites à l'ONSS.
- Employeur : 5,42% de contribution de solidarité
- Étudiant : 2,71 % de contribution de solidarité
Tant que la limite est respectée, l'employeur n'est pas non plus tenu de payer le précompte professionnel. Les étudiants peuvent désormais gagner jusqu'à 3 000 euros par an grâce à leur travail d'étudiant sans que ces revenus soient imposés. La limite était auparavant de 1 500 euros.
Important à savoir
Dès que l'étudiant dépasse la 651e heure, les cotisations sociales normales s'appliquent et le précompte professionnel est également retenu. Il est donc important de contrôler correctement le nombre d'heures travaillées. Cela peut se faire via le portail student@work.
Effet rétroactif
Le nouveau régime s'applique rétroactivement à partir du 1er janvier 2025. Ainsi, ceux qui ont déjà travaillé plus de 475 heures au cours du premier semestre ne doivent rien rectifier si le total reste inférieur à 650 heures. Avec cette mesure, le gouvernement souhaite donner aux étudiants plus d'expérience professionnelle et aux employeurs plus de flexibilité pendant les périodes chargées. Une situation gagnant-gagnant.


