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05/12/2025
Actua

Que signifie l'accord budgétaire De Wever pour les PME et les indépendants ?

Le 24 novembre 2025, le gouvernement fédéral a conclu un accord budgétaire pour les années à venir. Les personnes qui travaillent et exercent une activité commerciale devraient bénéficier d'une déduction plus importante, tandis que celles qui accumulent des richesses par le biais d'actifs financiers contribueront davantage. Quelles nouvelles règles fiscales devez-vous prendre en compte en tant qu'entrepreneur de PME ?

L'accord sur le budget fédéral prévoit également des incitations ciblées à l'investissement, une plus grande flexibilité pour les chefs d'entreprise ainsi que des ajustements fermes de l'impôt sur le revenu des personnes physiques et de l'impôt sur le revenu des sociétés. Les différentes mesures n'ont pas encore été promulguées, mais les grandes lignes sont en place.

1. Impôt sur les plus-values des actifs financiers

Pour la première fois, la Belgique se dote d'une véritable taxe sur les plus-values des actifs financiers pour les particuliers. A partir du 1er janvier 2026 - bien que cette date soit actuellement encore en discussion - les investisseurs paieront 10 % sur les plus-values réalisées sur les actions, les obligations, les fonds, les ETF, les trackers et même les crypto-monnaies, à condition qu'ils ne soient pas détenus à titre professionnel.

Les plus-values accumulées jusqu'à la fin de l'année 2025 ne sont pas affectées : la valeur au 31 décembre 2025 devient la "ligne de départ" pour le nouveau recensement fiscal. Une exonération annuelle est prévue pour les 10 000 premiers euros de bénéfices. Les moins-values peuvent être compensées au cours de la même année, mais ne peuvent être reportées sur les années suivantes.

En tant que dirigeant d'une PME, avez-vous une participation importante dans votre entreprise ? Il reste donc un cadre distinct. Pour les "intérêts substantiels" (à partir de 20 %), il y aura un régime modifié avec des fourchettes d'exonération plus larges et des taux progressifs. Quiconque envisage une sortie à moyen terme - vente d'actions, acquisition ou transmission familiale - a donc intérêt à calculer dès maintenant le calendrier et la structure d'une telle opération.

2. Taxe sur les valeurs mobilières : une couche plus coûteuse pour les grands portefeuilles

La taxe sur les valeurs mobilières existante devient plus stricte ET plus coûteuse. Le taux passe à 0,30 % sur les comptes titres supérieurs à 1 million d'euros. A cela s'ajoutent des obligations de déclaration supplémentaires et des mesures anti-abus visant à décourager les constructions ou les déplacements de personnes.

Pour les entrepreneurs disposant de portefeuilles d'investissement plus importants, cela crée une double couche d'imposition : 0,30 % par an sur le portefeuille et 10 % sur la réalisation des bénéfices. Les restructurations périodiques, la diversification et une stratégie de vente mieux planifiée deviennent donc plus importantes que jamais.

3. Faire sortir de l'argent du partenariat : un nouveau casse-tête, de nouvelles opportunités

Le gouvernement adapte divers mécanismes de prestations, mais conserve les itinéraires les plus populaires avec de légers ajustements.

- VVPRbis reste, mais devient légèrement plus cher
Le régime favorable aux petites entreprises est maintenu, mais le précompte mobilier sur ces dividendes passe de 15 à 18 %. Elle reste une piste intéressante pour de nombreux chefs d'entreprise, mais la différence avec d'autres formes de prestations se réduit.

- La réserve de liquidation devient utilisable plus rapidement
La réserve de liquidation sera maintenue, avec un prélèvement anticipé de 10 % sur la construction. Le délai d'attente pour le versement des indemnités au taux réduit passe de cinq à trois ans. Le taux d'imposition final est légèrement augmenté, ce qui porte le taux d'imposition effectif à environ 18 % dans ce cas également.

Pour les PME, cela signifie une plus grande flexibilité pour apporter des fonds au secteur privé plus rapidement, par exemple pour l'investissement immobilier, l'accumulation de pensions ou le financement de projets privés.

4. Impôt sur les sociétés : favorable aux PME, mais plus strict sur les conditions

Le taux réduit pour les PME est maintenu, mais les conditions se sont resserrées. En particulier, la rémunération minimale des dirigeants d'entreprise sera plus stricte : le seuil passera à 50 000 euros (plus indexation) et la part des avantages forfaitaires de toute nature dans la rémunération totale sera plafonnée.

Le régime des IDE se durcit également, en particulier pour les grands groupes ou les participations passives. En outre, même pour les IDE, une rémunération minimale des cadres entrerait en ligne de compte pour conserver certaines compensations.

D'un point de vue positif, les investissements des PME seront mieux soutenus fiscalement : les déductions pour investissement seront élargies et transférables de manière illimitée. L'élimination progressive des avantages fiscaux accordés aux voitures hybrides se poursuit conformément au calendrier précédemment établi : à partir de 2026, seules les voitures entièrement électriques seront déductibles, à moins qu'elles ne soient commandées avant le 30 juin 2023.

5. L'impôt sur le revenu des personnes physiques et les indépendants : plus de place pour les affaires

Les indépendants bénéficient de trois réformes concrètes qui améliorent principalement leur trésorerie : une déduction forfaitaire pour les entrepreneurs, la suppression de la pénalité pour paiement anticipé insuffisant et le rétablissement de l'amortissement dégressif. En outre, le gouvernement travaille à l'élaboration d'un cadre plus simple et plus cohérent pour l'acquisition des droits à pension par le biais du PSPS, de l'IPT, du POZ et de la règle des 80 %.

Pour les entreprises en phase de démarrage, cela signifie principalement une plus grande marge de manœuvre au cours des premières années. Pour les PME établies, cette mesure offre des possibilités supplémentaires de revoir la combinaison optimale des rémunérations et des dividendes.

6. TVA : pas de hausse générale, des mesures bien ciblées

Il n'y aura pas de hausse générale de la TVA, mais des ajustements sectoriels. Plusieurs services taxés à 6% aujourd'hui passent à 12%. Pensez aux séjours à l'hôtel, aux repas à emporter, aux boissons non alcoolisées et à certaines activités de loisirs.

Pour la construction et la rénovation, le gouvernement reste engagé dans des projets à faibles émissions, avec des incitations à la rénovation et à la démolition-reconstruction. Pour les entreprises, cela signifie que la planification de la TVA et l'établissement de prix corrects deviennent essentiels pour protéger les marges.

7. Nouvelles taxes et politiques économiques plus larges

Parmi les mesures les plus modestes mais palpables figurent une taxe forfaitaire de 2 euros pour les sites web non européens, une taxe aérienne plus élevée et des ajustements des droits d'accises, le gaz et les combustibles fossiles devenant plus chers et l'électricité légèrement moins chère.

En outre, le gouvernement s'est fortement engagé dans les politiques du marché du travail : une activation plus stricte et des restrictions au chômage de longue durée devraient augmenter le taux d'emploi.

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